Mathieu
Laborde-Castex
Artiste Plasticien
Mathieu Laborde-Castex est un artiste plasticien Montpelliérain diplômé de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Montpellier, MOCO, en 2019. Né en 1992 d’une mère musicienne et enseignante au conservatoire, et d’un père architecte spécialiste du bois, il baigne dans l’art depuis l’enfance, pratique le saxophone et le solfège pendant 10 ans, en parallèle d’un apprentissage de la menuiserie et du dessin technique. Rapidement, c’est vers la peinture qu’il se tourne, puis découvre le graffiti au début de son adolescence. C’est une passion immédiate qui se dessine pour la couleur, le lettrage et le support. Très actif pendant plus de 10 ans, il arpente les rues de France et d’Europe en quête de surfaces à peindre, recouvrir, orner… mettre de la couleur là où il n‘y en a pas. Désireux de pousser sa pratique, il rentre aux beaux-arts en 2013. Son parcours académique lui offre un apprentissage multiple, une connaissance des médiums, et une polyvalence précieuse ainsi que de nouvelles perspectives, et un approfondissement de la réflexion autour de sa pratique artistique.C’est de ses trajets à pied, de son vagabondage incessant dans le milieu urbain qu’il tire son inspiration. Des murs peints et repeints, des enseignes, des objets banals ou délaissés, des déchets qui jonchent les caniveaux. Il prélève, extirpe, accumule, collectionne, récupère, extrait, retourne, agrandit. Un art par sérendipité, où il se crée un champ lexical plastique via des processus précis qui laissent libre cours à la trouvaille, à l'œuvre.En travaillant le fragment, la couleur, l’objet trouvé, l’image récupérée, sur de nouvelles strates de lecture, en détournant l’utilisation première et secondaire, il redéfinit, crée et se réapproprie une poésie de l’objet pour l’élever au rang d’art. Il se définit lui-même comme un voleur de peinture, un peintre de la non-peinture, inventeur d’un nouveau vocabulaire de formes, couleurs, dictionnaire de fragments usagés, bribes de rue et de vie laissées pour compte, et leur insuffle une nouvelle vie, une nouvelle histoire.
Exhibitions
2023
Exposition personnelle, Panka, Montpellier, France.
2021
Exposition collective, L'Atelier, Marsanne, France.
2019
"Ménageries des Transformations", Exposition collective, sous le commissariat de Stéphanie Moisdon, Maison pour tous Frédéric Chopin, Montpellier, France.
2018
"Kermesses",Exposition collective, sous le commissariat de Bernard Marcadé, La Panacée, Montpellier, France.
2017
"L'Art en Bouteille", Exposition personnelle, La chapelle, La laupie, France.
2016
Exposition Collective, Château de Cheylus, Flaviac, France.
2015
"Buzz", Exposition collective, Galerie Aperto, Montpellier, France.
2015
"Frontières", Exposition collective, Galerie chantiersBoîteNoire, Montpellier, France.
« S'il y a bien une suite de mots qui définirait la personne et le travail de Mathieu, ça serait "passion méticuleuse", son travail nous invite a voir l'environnement sous son propre prisme poétique que mathieu s'efforce toujours de nous montrer »
Maxim Iangaev
"Mathieu Laborde Castex est un poète du 21 ème siècle.
On rescent de la nostalgie lorsqu'on lit ses recueils de poèmes mais aussi un amour du présent et de tous les présents que nous offrent la vie jours après jours. Il nous rappelle l'importance de nos sentiments, il nous fait entendre le bruit des choses silencieuses à travers les saisons qui passent. Printemps, été, automne, hiver, l'odeur du temps qui passe et le bruit des éclats de lumières sur la mer, autant de beautés éphémères que Mathieu collectionne dans ses recueils.
Des collections, il en a beaucoups ; des objets trouvés qu'on avait égaré en marchant dans la rue , sa collection de panneaux vandalisés, ses impressions de bombes de peintures explosées.
Et chaque fois c'est un peu plus de poésie et de beautée glanée dans l'ordinaire qu'il donne à voir.
Le dernier homme qui s'est acheté un smartphone, c'est comme ca que je le vois souvent.
Un poète à l'ancienne qui redonne sa juste valeur à ce statut oublié par les temps qui courent, désormais."
Jordan Joévin
« Tout ce qui entoure Mathieu est une forme picturale dans son élan; une peinture ignorée et qui s’ignore.
Dans ce temps fragmenté, ou les formes sont avalées, soumises à l’évolution et à la dégradation de l’espace public, Mathieu en récupère les traces, les morceaux détachés de leurs fonds. Comme faisant partie d’un puzzle géant et sans fin, constituant une grammaire complexe.
Témoin d’une course comme d’un relais Mathieu se fait archéologue sans courir sans chercher. »
Laurent Soula Asuncion
"-Mathieu ? En arrachant les panneaux de signalisations, c'est le temps qu'il se réapproprie . Chaque fois qu'on peint sur un truc on laisse un instant de vie. Bah lui il vient nous les voler."
Krade Ledekr kradledekr.wixsite.com